Umeka Meizuru (SHSL Cheffe d'Orchestre)

Umeka se trouve au milieu des autres élèves lorsque le collier vient l'attraper et la traîne à toute vitesse jusque derrière un rideau de velours rouge. Ce dernier s'ouvre : Umeka est attachée et placée au milieu d’un immense grillage. D’innombrables instruments sont placés autour d’elle comme si un orchestre s’apprêtait à jouer, mais il n’y a aucun musicien. C'est alors qu'arrive Monokuma dans un balcon en hauteur, vêtu d’une queue de pie, équipé d'une baguette de chef d'orchestre et de protections sur les oreilles. Un geste de baguette, et Umeka est soulevée par les poignets alors qu'un puissant ventilateur géant s'active en dessous du grillage. La cheffe d'orchestre se trouve alors dans un nuage d’instruments qui flottent dans les airs. Soudain, la salle se met à vibrer et des enceintes audio sur roues colossales sortent progressivement du sol, encerclent la jeune fille et commencent à tourner autour du ventilateur.


Umeka est terrifiée. Un coup de son la balance d'un côté de la pièce, et lui perce les tympans : des éclats de rose sortent de ses oreilles tandis qu'elle grimace de douleur. Elle revient ensuite sous l'effet pendule, tout droit sur les instruments. Monokuma tire un levier et fait entrer les musiciens : une trappe s'ouvre au plafond d'où tombe une pluie ininterrompue de Monogardes.  Umeka jette un regard suppliant à Monokuma qui sous un dernier "upupu" commence le concert avec « Du Nouveau Monde » de Dvorak.

Umeka est balancée aux quatre coins de la pièce et s'écrase parfois contre des enceintes, mais elle est en permanence assommée par les tubas, heurtée par les pianos, et lacérée de tous bords par les archets pour violoncelles. De plus, la jeune fille percute les Monogardes qui essaient de nager vers leurs instruments. Ils explosent, et les hauts-parleurs se font heurter par leurs shrapnels et deviennent hérissés. Umeka s'empale sur certains mais est aussitôt rejetée par un coup de son et électrisée en même temps. Une vision éloignée nous montre Monokuma qui agite sa baguette et des enceintes qui tournent, un point distant se balançant au bout d'une corde et créant de plus en plus d'arcs électriques. On voit aussi que les murs et le plafond commencer à céder.

Monokuma agite la baguette avec plus de véhémence; les hauts-parleurs accélèrent. On voit Umeka être balancée d'un côté, puis Monokuma qui bouge tellement vite ses bras qu'il semble en avoir plus de deux. Les pierres continuent de tomber. On voit Umeka le visage bleu et rouge dans un tourbillon tandis que les hauts-parleurs tournent si vite qu’ils ne forment plus qu’un disque d'où s'échappent des éclairs et où l'on voit une corde tressauter.

Les hauts-parleurs arrêtent de tourner, mais surprise : il n'y a plus quatre hauts-parleurs mais beaucoup d’autres formant un cercle parfait. Une vision du dos d'Umeka nous montre les enceintes audio hérissées devant elle. Des étincelles jaillissent des shrapnels montrant que tous les hauts-parleurs s'allument. Monokuma lève les deux bras pour le fortissimo final, puis la silhouette d'Umeka se désagrège dans un fond de lumière aveuglante.

Après le concert, Monokuma est dans un champ de ruines en plein air et appuie sur son enregistreur pour déclencher une salve d'applaudissements de l'appareil. Il sort un bras squelettique du tas de pierre et le dresse haut en saluant devant les 14 élèves survivants.